Du 22 janvier au 09 février 2019
À la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier
LES COLEMAN-MILLAIRE-FORTIN-CAMPBELL
Un texte de Claudio Tolcachir
Une traduction et adaptation
de Catherine Beauchemin
Une mise en scène de Louis-Karl Tremblay
Le Théâtre à l'eau froide s’attarde cette fois-ci à la dramaturgie argentine en s’attaquant à une œuvre qui a voyagé dans les quatre coins du globe.
La Pièce
Avec trois générations sous un même toit, les conflits sont légion chez les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell, et l’eau chaude vient à manquer. Mais lorsque la grand-mère vacille, sa chambre d’hôpital devient leur deuxième maison, et là, c’est l’implosion. Mais que cache cette famille improbable, étrange reflet de nos contradictions ?
La Production
Scénographie et Accessoires:
Carol-Anne Bourgon Sicard
Costumes et Accessoires:
Leïlah Dufour Forget
Conception d’éclairage:
Robin Kittel-Ouimet
Assistance à la mise en scène,
régie et conception sonore:
Gabrielle Girard
Direction de production
et direction technique:
Suzie Bilodeau
Distribution
Photos de répétition
« Mariant moments violents et émouvants, répliques grinçantes et attendrissantes, la pièce se veut une autopsie mordante de la famille dysfonctionnelle « typique », qui survit dans un chaos où l’équilibre ne tient qu’à un fil. Quoi qu’il en soit, l’amour filial, la candeur et l’espoir féroce de jours meilleurs des C-M-F-C charmeront quiconque voudra bien entrer dans leur cocon familial. »
Nathalie Lessard - Pieuvre
« Mais c’est d’abord le portrait d’un clan dysfonctionnel qui ressort de cette production mise en scène par Louis-Karl Tremblay. La précarité familiale est symbolisée par un décor simple, mais transformatif, de Carol-Anne Bourgon Sicard : un mur oblique qui semble menacé à tout moment de s’effondrer. Et le spectacle mise sur quelques compositions fortes. Le personnage de Mario est bien défendu par Simon Landry-Désy, ce fils dépourvu de filtre, dont la parole cinglante mélange innocence et cruauté, inventions obstinées et révélations véridiques. Et il y a, au premier chef, cette mère à l’énergie survoltée et à la maturité d’une adolescente, dont Louise Cardinal fait un personnage à la fois exaspérant et attachant. »
Marie Labrecque - Le Devoir